Dans cet article vous trouverez des poèmes pour toute l’année, par thèmes, avec une feuille par mois…
Si vous voulez en savoir davantage sur mon fonctionnement en poésie, je vous invite à lire mon article ici :
SEPTEMBRE
Je partage avec vous une petite sélection de trois poèmes pour la rentrée des classes.
Je vais proposer à mes élèves la 1ère semaine. Je leur laisserai la possibilité de choisir celle qu’ils préfèrent, ils devront la copier, l’illustrer et l’apprendre pour la semaine suivante.
Un clic sur l’image :
OCTOBRE
Voici pour ce mois-ci des poèmes sur l’automne (pas très original je sais hihi)… Mais je suis fière d’en être l’auteur de 4 et d’avoir réalisé moi-même les petites illustrations.
Un clic sur l’image :
NOVEMBRE
Je vous propose pour pour ce troisième mois de l’année, sept poèmes sur le thème des sorciers et sorcières.
Un clic sur l’image :
DECEMBRE
Neige, bonhomme de neige et Père-Noël
JANVIER
L’hiver et la nouvelle année :
Une feuille pour les CM1 et une plutôt pour les CM2 :
FEVRIER
Je vous propose un fiche regroupant 6 poèmes de Maurice Carême pour les CM1-CM2, auteur que j’aime beaucoup.
Un p’tit clic sur l’image pour la télécharger en PDF.
Et en prolongement, une production d’écrits « à la manière de Maurice Carême » ici.
MARS
Ce mois-ci, les animaux sont à l’honneur… p’tit clic sur l’image pour la télécharger :
AVRIL
1) Poème de Karine Persillet sur le poisson d’avril
2) Ce mois-ci, C’est le printemps !
Pour le mois d’avril, voici des poèmes sur les fleurs :
MAI
Seul poème pour tout le monde : Liberté de Paul Eluard.
Les enfants doivent choisir 3 strophes à copier + la dernière obligatoire. Puis, création poétique « à la manière de ». Pour en savoir plus, voir cet article.
JUIN
Les fables de la Fontaine
Les CM1 : au choix -> le Corbeau et le Renard, la cigale et la fourmi, le lion et le rat
Les CM2 : Le Loup et L’agneau ou le Lièvre et la Tortue.
Si cela vous dit , vous pouvez faire un p’tit geste, m’apporter une toute petite contribution ou un tout petit remerciement en versant 1 € (ou plus…) sur mon compte PayPal. 1 euro par-ci par-là, ça en fait plusieurs !
Un p’tit clic sur lien ci-dessous… Merciiiii !
24 commentaires
J’aime beaucoup le premier, je ne le connaissais pas. Une chouette introduction à la poésie. Il me tente beaucoup, Merci!
[…] ici ou encore leur faire copier un poème dans leur cahier de poésie en les laissant choisir parmi mes trois poèmes pour la rentrée ici ou dans le recueil de poèmes […]
Une fois de plus, merci !
Pareil je ne connaissais pas le premier ! Joli !
J’ai également lu ton fonctionnement sur ce temps de poésie et … je me tâte. Je n’arrive pas vraiment à trouver mon fonctionnement, en tout cas tu m’inspires ! Bonne rentrée
[…] Des poèmes pour toute l’année […]
[…] Des poèmes pour toute l’année […]
Bonjour
Merci pour ce partage. Cette année avec mes CM2, j’ai fait des classeurs de poésies par thème.
Il y en a au minimum 26 de chaque, ce qui permet à chacun d’apprendre celle de son choix … et moi de ne pas entendre x fois la même.
Si cela t’intéresse je peux te les envoyer… échange de bons précédés.
SALUTATIONS POETIQUES
du poète et professeur de physique ahcene mariche
je vous propose ici mes poèmes pédagogiques que vous pouvez présenter à vos élèves ou a publier sur votre site
Le besoin m’a inventé
Le besoin m’a inventé
Ayant une place réservée
Dans la vie de l’être humain.
De tous visages, il m’a doté,
Avec des formes variées,
L’histoire étant témoin.
Je m’occupe de toutes activités,
Je rends la tâche aisée
Pour celui qui m’a découvert.
Oh ! Combien de choses ai-je coupées,
Légumes, maint bois taillés
Et quartiers de viande divers !
Au travail, je me perfectionne,
Etant fier de ma personne,
Ma valeur ne cesse d’augmenter.
A peine sorti de cuisine que j’abandonne,
D’un fourreau, on me couronne,
Chose qui me procure la beauté.
On m’accroche au muret,
Me réservant des coins préférés,
Parce que l’on me vénère.
On me saisit avec fierté
Dans la vie royale ou celle des aisés,
Celle d’ailleurs que je préfère.
Cependant, oh ! Quelle fatalité
D’être utilisé par un forcené
Pour commettre un carnage !
A cause de moi, on a balafré,
Beaucoup sont assassinés
Jusqu’à me qualifier de mauvais présage !
En une minute, tout s’en va,
Je m’écroule au plus bas,
Ayant honte de moi-même.
Devenu otage de l’homme de loi
Qui condamne ce malfrat,
Alors, je revois tous mes problèmes.
Ma mer, à présent, est déchaînée,
Me rappelant tout le passé
Et de toutes les voies déjà prises.
La flamme m’a défiguré,
Le marteau a pris le relais
Avec la pierre, on m’aiguise.
A tout feu, j’ai résisté,
Je n’entends que le soufflet
Qui malmène mon état.
A toute surface rude, on m’a aiguisé
A la ponceuse ou au rocher
Pour avoir un tranchant adéquat.
Voilà donc ce que j’ai enduré
Avant de vous rencontrer,
N’est-ce pas un vrai tourment ?
Chez certains, j’ai fait preuve de bonté,
Chez d’autres, j’ai causé des méfaits,
Le savez-vous ? Je suis le tranchant !!
05- L’argent
Nous savons que l’argent est un moyen
Et une nécessité pour tout individu.
Sa valeur est appréciée par le mesquin
Ou bien même les bourgeois reconnus
Quand aux richards je les plains
Il les déroute, et sont toujours à l’affût.
L’argent fait perdre le bon sens
Pour les riches des derniers temps.
Il les pousse, à vrai dire, à la démence,
Fonçant tel un sanglier menaçant.
Dans les airs, ils voudraient qu’ils s’élancent
Ou s’accrocher carrément au vent.
Acheter un lit, on le sait chose simple,
Il ne peut, hélas, garantir l’endormissement.
Même s’il procure une nourriture indispensable,
Tu ne lui trouveras aucun goût cependant.
Pare-toi d’or et d’argent si tu es capable
Mais sache que la beauté ne se vend.
Tu t’achèteras des connaissances
Mais au grand jamais d’amitié.
L’argent te bâtira une forteresse de convenance,
Mais la mort ne pourra t’épargner.
Tu pourras choisir ta tombe à l’avance
Mais au ciel tu ne pourras l’assurer.
Tu te permettras tout désir de valeur
Et tes espérances seront comblées.
Mais tu ne verras plus le bonheur,
Héritage exclusif des déshérités.
Même une armada de guerriers prometteurs
Ne pourra plus jamais te sauver.
Tout remède sera à ta portée,
Sauf bien sûr la vigueur !
La médication te sera d’un abord aisé
Exceptée la paix qu’on ne trouve chez les vendeurs.
La vie t’a gâté de plaisirs et de fierté
Mais au fond, tu débordes de peine et de douleur.
Tu achèteras tout ce que tu désires
Etant donné que tu as plein de sous.
Tout ce que tu arrives à découvrir
Et ce qui te séduit surtout.
Cela ne pourrait t’empêcher de mourir,
Qu’attends-tu d’un simple bambou ?
L’argent procure tant de choses
A l’essentiel il ne pourra accéder !
Ce n’est que les coquilles qu’il entrepose
Une fois de leurs contenances elles sont vidées.
Une fois l’effet justifié par la cause,
S’éclaircit alors la trahison avérée !
A présent, vas-y mettre un prix
Au bonheur, à la joie et à la santé.
Autrement dit, la paix, les amis,
L’amour, la multitude d’héritiers
La vertu et la longue vie…
Tes milliards ne sont qu’un fardeau malaisé
Qui ne t’ont assuré aucune garantie.
Les choses de la vie
Les préoccupations sont nombreuses,
J’en ai sélectionné bon nombre.
J’ai choisi les plus sérieuses
Pour en parler sans encombre,
Elles surgissent d’une façon mystérieuse,
Bien que j’ignore jusqu’à leurs ombres,
Et me pénètrent d’une allure curieuse.
La première faiblesse de l’homme est la crainte,
Elle est la cause de toute visée ratée,
Même si ta volonté, d’une ferveur empreinte,
Voulant à tout prix atteindre le but tracé,
A la fin, tu découvres des intentions restreintes,
La pratique est difficile, la théorie semble aisée.
C’est l’erreur qui semble aisée,
Combien en sont arnaqués,
En dépit de leur malice.
Aucun homme n’a échappé,
Sauf dieu, Dieu bien aimé
Et ceux qui refusent le service.
Le travail est un passe-temps,
Dès qu’on est dedans,
Les instants fuient à vive allure.
On oublie les tracas souvent,
C’est la santé soi-disant,
Même si la paresse ne provoque la mort sûre.
Le fâcheux viatique est la fainéantise,
Comme une ombre, elle nous méprise,
A chaque fois qu’on entame un projet.
En faire un fardeau est une bétise
Néglige la, je te précise,
N’aie aucun remords à son sujet
Le bon sens est une vertu magnifique,
Que tous les peuples revendiquent,
Elle se fait rare de nos jours.
Combien de solutions véridiques,
Aucun ne les communique,
Pourtant on les attend depuis toujours.
La jalousie est un vilain sentiment,
De ses excès, on doit être prudent,
Parce qu’elle cause des ravages.
Elle transforme les vivants en mourants,
Elle aveugle les voyants,
La raison des hommes fait naufrage.
Le pardon est un cadeau précieux,
De cette vertu, qui de nous n’en veut,
Par les temps qui courent ?
Il dénoue des cas litigieux,
Assure un monde merveilleux
Et la vie ne sera qu’amour.
Le plus beau jour est celui que nous vivons,
Hélas, il ne dure pas longtemps
S’il pouvait, au moins, s’allonger d’avantage.
Il nous a procuré tout ce que nous voulons,
La longueur, équivaut à cent ans,
Nous a délivrés des malheurs sans gage.
Ce qui vient au dessus de tout,
C’est bien l’amour fou,
Si tu le vis pleinement.
Tes jours paraîtront doux,
Les belles nuits au rendez-vous,
Ton visage sera rayonnant.
En conclusion, voici les choses de la vie,
Que chacun de nous, selon lui, apprécie,
Quand au mien, j’en viens de faire part.
Que vous y trouviez rejet ou sympathie,
Je les ai exposées avec modestie,
Excusez un peu ma tare.
Si quelqu’un a autre chose, le dit,
Qu’il l’avoue et le clarifie,
Nous l’écouterons à part.
La négligence
Ah ! Si on pourrait considérer
La négligence comme arme en puissance!
Elle est capable d’engendrer
Catastrophes et souffrances.
Elle est là pour dévaster
La société en éternelles vacances.
La négligence est un vilain défaut,
Elle est la cause de bien de ruines.
Elle est pour des hommes un bourreau,
La destruction est sa routine.
Que ce soit blanc ou noir corbeau,
Tout finit dans la ravine.
Autour de toi, jette un regard,
Les exemples ne manque point.
Parmi ceux qui chutent, la plupart
Négligent les choses de loin.
Toute la mémoire s’efface plus tard
Par la négligence et avec soin.
La négligence est maladive
Elle aveugle, tue et paralyse.
Semblable au feu que le foin avive,
Ceux qui sont atteint le disent.
Ou comme le courant qui arrive,
Et dévaste les frontières et les balises.
Chacun veut s’en défaire
De cette négligence maléfique.
Ensemble, soyons solidaires,
Bannissons ce fait endémique
Qui hante notre imaginaire,
Pour enfin connaître une vie magnifique
Beaucoup seront pénalisés,
Combien connaitront les prisons.
Leurs jugements seront les plus compliqués
Puisqu’ils sont des malfaisants.
Ils ont tué, détruit ou volé,
Ils sont pire qu’un fusil ou un tranchant.
D’un pied ferme et sans bruit,
Ses pratiques sont grandioses.
Elle rallonge les frontières ou les réduits.
Elle va vite et l’affaire est close.
Tel le noir de minuit,
Au petit jour elle s’impose.
10 – Mon père
Oh ! Toi père, le meilleur des pères,
Je le dis et je le répète.
Il n’a ni semblable, ni paire,
Dans la liste des pères complète.
Il est bon, je le préfère,
Merci Dieu, pour ta bonté parfaite.
Il est doux, connaisseur et savant,
De sa bonne éducation, il m’a forgé.
Il n’est pour personne indifférent,
De la justice, il fait sa primauté,
Il n’a que des amis, point d’opposants
On le sollicite souvent pour sa bonté.
Il s’est instruit à l’école de la vie
Et les préceptes de la religion.
Jeunes et vieux, tous réunis,
L’adorent et le choisissent comme compagnon,
Au point où l’ensemble de ses amis
Voient en lui un exemple vivant.
Son visage est toujours souriant,
Un esprit large et généreux.
Combatif, de ses tâches s’occupant,
Son chemin est droit et rigoureux,
Il demeure la fierté de ses enfants,
Les conseillant d’être vertueux.
Si tous les pères ressemblent au mien,
Le monde changerait de visage.
Si tous les pères ressemblent au mien,
Le monde ne serait pas sauvage.
Si tous les pères ressemblent au mien,
Chacun respectera son entourage.
Quand je regarde autour de moi,
Oh ! Père, je t’aime davantage.
La sainteté que j’admire en toi
Elève en moi, le rang de ton image.
Etre ton fils me procure la joie,
Que Dieu puisse allonger ton age!
Ma tendresse envers toi est réciproque,
A chaque fois que tu me le fais sentir.
La fierté que je te procure est sans équivoque,
En faire part aux amis est pour toi un plaisir.
Je demande à dieu et je l’invoque
De prolonger notre union dans la joie, à l’avenir.
Mets ton béret avec engouement,
Sois hâbleur et hautain.
Tes espoirs sont réalisés maintenant,
Pour les filles et les garçons ; tu te souviens !
Vers toi, chacun de tes enfants
Est venu rendre hommage, un cadeau à la main.
L’énigme
Combien de gens ai-je habillés ?
A combien d’autres j’ai rapiécé ?
Parmi les pauvres et les nantis.
Combien d’épines ai-je enlevées ?
Combien de furoncles ai-je percés ?
A ceux qui traînent des maladies.
Combien de boucles d’oreilles portées grâce à moi
A combien suis-je utile, c’est ainsi qu’on me voit,
Dans la vie de tous, je suis incontestable.
Oh ! Combien de mariées ai-je parées de surcroît,
Ainsi que leurs conjoints que j’ai embellis à leurs choix
Pour paraître devant les gens agréables
Combien de gens ai-je protégés,
Combien en ai-je couvert de près,
D’un habit sur mesure ?
De combien je m’en suis occupé,
Leur assurant des biens en quantité
Mais ils sont ingrats de nature.
J’ai pris conscience une fois trop tard,
Des services que j’ai rendus au départ,
Devenant semblable au laboureur des eaux.
Que voulez-vous? Je connais l’homme et son hasard,
Autrement, je n’ai aucun profit à part,
Mais j’ai fait ça parce qu’il le faut.
Si tous mes dires vous paraissent étranges,
Ce ne sont que des maximes que j’arrange
Et que j’ai pris du riche terroir.
Toutes ces paroles que je mélange,
Pour parler de moi et de l’aiguille en échange
Qui est restée nue, allez-y voir.
La santé et ses limites
La santé atteint ses limites
La maladie en profite
Pour aggraver les dégâts.
Faisant du corps son gîte,
Le détruit et l’irrite,
Combien de plaies elle prévoit !
Le mal, qui, dans le corps, progresse,
Propage ses racines et prospère.
Il change de place en vitesse
Et laboure à tort et à travers.
Durant la nuit, il t’oppresse
Et il te fait voir toutes les misères.
Le mal s’enfonce et lacère,
Il est le pire des tourments.
Même son nom est amer,
Il est réputé pour ses inconvénients.
Il te fera courir les artères,
Le corps peine d’exténuation.
Le remède du mal est la médication ;
A cet effet, nombreuses sont nos quêtes.
Nous avons juré d’arrêter sa progression
A l’unanimité pour sa conquête.
Sachant que son rôle est déterminant,
L’heure est proche pour sa défaite.
Si cela s’avère inefficace, il est sauvé ;
Nous allons chercher d’autres artifices.
Nous le prendrons en aparté
Et adviennent ses vilains caprices.
Nous le châtierons à volonté,
C’est là notre vengeance consolatrice.
Parfois, on le voit se dérober,
Rampant, tel un cours d’eau.
Sournoisement, il décide de dévier
Pour détruire ce qui reste à nouveau.
Lui, cet habitué d’horribles faits,
Considérant le mal, un plaisir qu’il faut.
Le mal a été bien franc
Puisqu’il a détruit le corps.
Il n’a épargné ni cœur ni poumons,
Laissant derrière un triste sort.
Vous l’avez deviné, par son émargement,
Il vient de signer pour la mort !
L’ENVIRONNEMENT
La nature qui nous environne
Souffre d’un manque de vigilance.
D’elle ne se soucie personne ;
Elle subit nos négligences.
Des déchets qu’on lui donne
On voit partout la présence.
De leurs mains ils n’épargnent
Aucun lieu, ô mes frères.
Ni la forêt, ni la compagne
Ni les champs ni les rivières.
Et leur destruction gagne
Même le désert et la mer.
Chaque coin est un dépotoir ;
De tout côté sort la fumée.
La beauté n’est plus à voir ;
L’être humain l’a abîmée.
L’été nos maquis sont noirs
Par les incendies allumés
La pollution infecte nos rivières
Que les égouts ont détruites.
Et par de nuisibles matières
Les poissons ont pris la fuite.
Il se trouve que même les pierres
Par le vol leur masse est réduite.
La chasse, jadis notre détente
Faisait du gibier notre lot.
A présent, l’hameçon qui remonte
Ne nous ramène rien de l’eau.
Et si tu es naïf tente
D’avoir d’un piège un oiseau.
Les bosquets qui s’offraient à la sieste,
Le feu les a consumés.
De la verdure rien ne reste ;
Tout est mort ou abîmé.
Le désastre est manifeste ;
Et finira par nous enfermer.
On fait l’hygiène en sa maison
Sans balayer devant sa porte.
Et de nos repas nous faisons
Des gaspillages de toute sorte.
Nature nous savons la raison
De ton chagrin que tu supportes.
Chez nous s’amoncellent les ordures ;
On apprivoise la saleté !
En dedans, nos maisons sont pures,
Dehors, chaque coin est gâté.
Les semeurs de pourriture
Ont chassé la propreté.
J’aime quand le vent se lève ;
Il dévoile tout à nos yeux.
Et quand le tourbillon élève
Les immondices vers les cieux.
Il les rassemble puis achève
Par les semer en tout lieu.
Et la mer quand elle s’agite
Et va remuer ses creux
Dont les débris remontent vite,
On dirait qu’elle se prête au jeu.
Et quand l’agitation la quitte,
Vois tes méfaits de tes yeux.
Les mouches et les moucherons
Nous suivent et nous enveniment.
Les légions de morpions
Dans la pourriture s’agglutinent.
La puanteur infecte les environs
Par les charognes et les vermines.
Qui néglige l’environnement
Sur lui tout le mal retombe.
Amis, si nous l’imitons
C’est que nous creusons nos tombes !
Donnant l’exemple en nettoyant ;
L’initiative nous incombe.
Balayons devant nos portes
Epurons la nature entière
Il faut qu’on aille et qu’on sorte
Nettoyer puits et rivières.
Et parmi les peuples, de la sorte,
Notre nation sera fière.
Le 24-07-2008
16. LE PARI DU SOLEIL ET DU VENT
Entre vent et soleil le pari fut tranché :
Qui des deux pourra arracher
Un burnous des épaules.
Ils traînèrent en paroles,
Chacun dit j’en suis habile
Pour moi c’est chose facile.
D’abords le vent tenta sa chance
En soufflant avec violence.
L’homme s’agrippant au burnous qu’il porte
Risqua que le vent l’emporte
Que de lâcher son vêtement.
Et le vent cessa tout mouvement.
Il a cru que c’est la force qu’il faut
Alors il redoubla l’assaut.
Il échoua dans sa tentative.
Bientôt un tourbillon arrive.
Le fit tourner ; son sens changea.
L’homme dans son burnous se protégea.
Le soleil compris l’affaire :
Telle épreuve ne peut se défaire
Qu’avec raison et douceur.
Le voila qui lâche sa chaleur.
Et l’homme pris de sueur soudain
Jeta le burnous de sa main.
Il le prit et le met de côté
Etant de chaleur irrité
Sans aucune contrainte.
Et le vent gagné par la crainte
Regretta son attitude
Et fut pris d’inquiétude.
Pour qui a compris ma fable
Sa morale est profitable.
La nature donne des connaissances,
Nous apprend par l’expérience.
Le raisonnement est capital
Pour conquérir l’idéal
Le 19-06-2008
LE VENT
J’écoutais le vent souffler ;
Il voulait raser les chaumières.
Des arbres, il en ébranlait ;
Il déplaçait même les pierres.
L’homme qui ne sait se rappeler,
Sa punition sera sévère.
J’écoutais le bruit du vent ;
J’ai cru qu’il jouait au hautbois.
Tant de mélodies viennent de son chant
Chaque fois qu’on entend sa voix.
Après la terreur, le bercement.
Malheur quand il perd la voie.
J’écoutais le vent chanter
Sans comprendre son langage.
Des histoires qu’il racontait,
Les mots m’échappaient au passage.
Quand sa mélodie vient monter,
Elle nous envoie un message.
Ceux que la vie a formés,
De son message doivent savoir
De quoi vient-il les informer
Et ce qu’il vient prévoir.
Reconnais-le désormais,
Pour nous tous, c’est un savoir.
Le vent souffle pour éteindre
La bougie que nous allumons.
Il vient nous contraindre
A travailler difficilement.
Il aide l’incendie à rejoindre
L’autre rive en nous enfumons.
Malgré le mal qu’il cause
Sa présence est bien utile.
Et bénéfique en certaines choses
L’homme y trouve un savoir fertile.
De ses bienfaits on dispose
Pour nous servir, il est docile.
Le 28-07-2006
TES YEUX ME CHERCHENT
Que n’ai-je pas vu ?
De quoi ne me suis-je souvenu ?
Que n’ai-je pas enduré ?
Que n’ai-je pas entendu ?
Que n’ai-je pas vécu ?
Que n’ai-je pas rencontré ?
Chez les pauvres et les nantis
J’ai connu abandon et aide.
Je fus aimé et haï
Des belles personnes et des laides.
De ceux qui vivent de mon labeur
Je suis devenu serviteur.
De leurs secrets et de leurs tares
Aucune chose ne m’est cachée.
Rien n’échappe à mon regard
Aux échos j’ai l’oreille penchée.
De tous les biens, ils s’accaparent ;
Je n’ai rien pu leur arracher.
Des rayons que je reflète
J’éblouirais qui je veux.
Que ce soit l’homme au cœur honnête
Ou celui qui n’est qu’envieux.
A la vision qui se projette
Est contraint de fermer les yeux.
Je suis aussi bon que mauvais
Du bien, du mal je suis capable.
Du côté où tu me mets
Mon dessein est réalisable.
Nous devons nous entraider
Car l’union est indispensable.
Ce que tu entends sont mes dires,
Je ne sais si tu me perçois.
Tant de mains ont dû me tenir
Tu me trouves en tant d’endroits.
Tes yeux cherchent à me saisir
Je suis miroir, par moi ils te voient
La jalousie
La jalousie induit en erreur
Tous ceux qui s’impatientent.
Tel l’huile sur un feu ravageur,
Le bon sens du juste déchante.
Elle fait là et défait ailleurs,
Elle déroute le sage et le désoriente.
La jalousie excessive voile les yeux,
Autour de toi, tout parait sombre.
Tu connaitras un égarement scabreux
Et tu vivras dans l’oubli et la pénombre.
Tu te verras orné de problèmes épineux
Sans issue, étant prisonnier de ton ombre.
Elle fera de toi un gourmand sans pareil,
La sobriété fera place à l’égoïsme.
Tes yeux brilleront, sans cesse en éveil,
Mais aveugles et manquant de réalisme ;
Elle te brisera, attention et veille,
Tu risques d’être la proie au fatalisme.
Tu voudras t’accrocher au genêt
Et tu ne le trouveras aux alentours
Tu te rappelleras des malheurs au complet
Qui ont été tes détracteurs.
Revoir tes calculs, tu es obligé
Il n y a point de sauveteur.
Par ailleurs, une jalousie modérée est utile,
Elle engendre plus de bien que de mal.
Toute personne atteinte devient fertile,
Jouissant d’une mine éclatante et d’un visage jovial.
Tout obstacle et empêchement hostile
Se résout d’une façon magistrale.
Imite et ne sois point jaloux dit l’adage,
Tu parviendras à satisfaire tes désirs.
Les hommes d’expérience te fourniront témoignage,
Maintes connaissances que tu pourras acquérir.
Grâce aux contacts et à l’apprentissage,
Tu deviendras un érudit à l’avenir
Une fois l’expérience acquise,
Tu ne manqueras de rien.
Demain sera le tien sans surprise,
Je veux dire, plutôt, qu’il est déjà tien.
Seulement, arme-toi d’une maîtrise
Et évite d’être tacticien.
Ahcene mariche
Ahcenemariche20@gmail.com
http://ahcenemarichelepoete.centerblog.net/
[…] * La feuille de poèmes de rentrée […]
super bonne itulisation
Bonjour,
Perso, j’adore l’idée de ne pas entendre 30 fois la même poésie. Je ne vois pas certains mois comme octobre, déembre et la fin d’année. Il y a un autre lien sur le site ?
Merci 😉
Bonjour,
Je ne vois pas le mois octobre, décembre et à partir d’avril ? Il y a un autre post ?
Merci pour ce travail encore une fois remarquable !
Bonjour Sobelle !
Ton site est une véritable mine d’or et il est très inspirant !
Je vais avoir un CM2 l’année prochaine et j’adore ta façon d’aborder l’enseignement en classe. Merci beaucoup pour tes documents et tes vidéos…
Petit problème : Le lien pour télécharger les poésies de janvier ne fonctionne pas 😉
Ah mince, voilà, je les ai remis en ligne…
Bonjour Sobelle,
Je n’arrive pas à télécharger la fiche des poèmes sur l’automne.
Peux-tu me l’envoyer par mail ?
Merci d’avance.
Bel été
Pourtant ça fonctionne bien, essaie avec un autre navigateur…
Bonsoir, je rencontre le même problème… Comment faire?
Arghh je vois pas à quoi tu réponds… ???
Bonjour, je n’arrive pas à ouvrir les poèmes sur l’automne alors que tous les autres fonctionnent très bien… merci d’avance
Voilà je viens de le remettre en ligne…
Bonjour,
Encore une mine d’or, merci !
Je ne peux pas ouvrir Novembre par contre…
As-tu prévu de mettre mai et juin plus tard ? Sinon je trouverai bien quelques poèmes d’ici là, et j’essaierai de faire moi même une jolie mise en page
Ah oui, le lien des poèmes de novembre avait sauté… pour ceux de mai et juin, oui oui je les mettrai…
Merci pour le partage de ton travail!!
Mais avec plaisir ! Merci pour ce message !